Comment notre cerveau prend ses décisions ?

Article prises de décisions

35 000 !!! C’est le nombre de décisions que nous prenons par jour. 

Les personnes interrogées estiment en moyenne en prendre 92 sur toute une journée… 

Comment pouvons-nous tenir un rythme aussi important sans être en surchauffe permanente ? Tout simplement, car nous créons des habitudes pour éviter à nos pensées d’être submergées par des tâches routinières.

Pourquoi un tel écart entre ce que nous croyons avoir comme nombre de pensées et les chiffres réels ? 

Une étude réalisée par Lightspeed Research tire la conclusion que l‘être humain n’est conscient que de 0,26% des décisions prises par son cerveau. 99,74% d’entre elles sont prises à l’insu de notre plein gré. 

Mais alors, nos décisions, nos préférences, nos choix sont-ils conscients ou inconscients ? 

Pour essayer de le comprendre, regardons de plus près les différences entre les parties conscientes et inconscientes de notre cerveau, comme l’explique très justement Guillaume Attias fondateur de BMO (Brain Modus Operandi) 

Partie consciente : 

Cette partie se fait des représentations de la réalité, les analyse, puis prend une décision (0.26%) qu’elle va rationaliser en dernier lieu. 

Partie inconsciente : 

Cette partie là a des perceptions qu’elle va ensuite transformer en prises de décisions (99,74%) qu’elle va aussi rationaliser par la suite. 

La différence entre représentation et perception. 

Tout est perception pour notre cerveau alors que tout est représentation pour notre conscience.

Nous prenons donc nos décisions en fonction de la représentation que nous nous en faisons, mais aussi comme l’explique le modèle BMO de sa potentialité addictive. 

Pour chaque décision nous allons nous poser la question suivante de façon consciente ou non : « Est-ce bon pour moi ou pas ? “

Nos décisions vont être directement influencées par nos réponses à cette question et le “oui” engagera une motivation, alors que le “non” développera une fuite ou un combat.  

La méthode développée par Guillaume Attias consiste à la maîtrise des processus addictifs et aversifs.

Les aversions vont générer de l’adrénaline et du cortisol qui vont produire une intensité aversive et donc des mécaniques comportementales comme la fuite et le combat. 

A l’inverse les addictions vont générer les fameux DOSE (Dopamine, Ocytocine, Sérotonine, Endorphine) qui vont produire une intensité attractive et donc des mécaniques comportementales comme la motivation et l’engagement. 

La valeur d’une chose dépend donc de sa potentialité de dopamine, de satisfaction et donc in fine de la décision que l’on va prendre par rapport à celle-ci. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous devez remplir ce champ
Vous devez remplir ce champ
Veuillez saisir une adresse e-mail valide.