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Comment apprend mon cerveau ?

D’après une étude de l’Institut Technologique de Massachusetts (MIT) il a été observé que l’activité cérébrale enregistrée pendant un cours à des étudiants, était égale à celle enregistrée lorsque l’on regarde la télévision, c’est-à-dire basse, en mode relaxation légère, donc peu propice à la gestion d’informations intensives.

Pour comprendre comment apprend notre cerveau, il est important de savoir comment il traite et stock les informations ou ressent les choses.

Dans cet article je vais vous lister 8 tips pour booster votre apprentissage et ainsi renforcer les mécanismes cérébraux permettant une bonne mémorisation.

L’attention :

Le cerveau maintient son attention maximale (ondes bêta ou gamma) pendant 12 à 15 minutes. Il baisse ensuite sa fréquence (ondes alpha) pour se ressourcer.

Cette période de ressourcement varie de quelques secondes à plusieurs minutes suivant l’activité et les stimuli externes.

Apprenez à limiter au maximum les stimulations externes pour pouvoir maintenir votre attention sur un plus long terme. Moins vous aurez de parasites externes, plus la période de « ressourcement » de votre cerveau sera courte avant de repartir en ondes bêta ou gamma pour une attention plus performante.

La répétition :

Plus une information est répétée régulièrement, plus les connexions neuronales créées en réponse à cette information, sont renforcées et conduisent à une mémorisation à long terme (MLT).

Plus il y a d’associations entre des informations nouvelles et des connaissances déjà existantes, meilleur est l’apprentissage. Appuyer vos nouveaux apprentissages par des repères connus, les connexions neuronales des savoirs acquis renforcent les nouvelles connaissances.

L’observation / Visualisation : 

Ils sont appelés neurones miroirs et sont capables de s’activer aussi bien dans la réalisation d’une action que lors de l’observation de cette même action.

Ces neurones responsables de la production d’images motrices sont les mêmes qui s’activent durant la planification et la préparation de sa propre exécution. Visualiser une action, c’est également apprendre, sans en avoir l’air. 

D’ailleurs la visualisation est utilisée pour entraîner une personne à un comportement s’il n’est pas possible de réunir toutes les conditions dans

lesquelles ce comportement est habituellement réalisé.

L’émotion : 

Au niveau émotionnel il existe deux voies majeures qui participent à l’activation des comportements : 

– Circuit de la récompense 

– Circuit de la punition 

Il est fort probable que vous vous souveniez plus du premier baiser avec votre partenaire que du quarantième. 

Cela est en partie lié à la force de l’émotion associée à cet événement, car  l’émotion facilite la trace mnésique.

Faites donc en sorte d’activer au maximum vos circuits de récompense lors de vos apprentissages, pour y associer la satisfaction inconsciente. 

La multi-sensorialité : 

Une information est captée par nos sens, puis transformée en influx nerveux pour être acheminée au cerveau et conduire à son identification.

Le fait de solliciter plusieurs sens simultanément favorise l’apprentissage.

Par exemple, si j’assiste à une conférence (ce qui fera appel à ma vue et à mon ouïe), je mémorise mieux le contenu délivré.

Les expériences multisensorielles sont plus élaborées que les expériences unisensorielles, ce qui enrichit leur encodage au moment de l’apprentissage

Le sommeil :

L’être humain passe environ un tiers de sa vie à dormir. Mais ce n’est pas pour autant du temps perdu, bien au contraire.

Dormir c’est préparer le cerveau à apprendre. Il est prouvé qu’un manque de sommeil entraîne une dégradation de l’encodage des informations. Le sommeil profond restaure nos capacités d’apprentissage en « réinitialisant » les circuits cérébraux de stockage.

Pendant le sommeil les neurones et les structures cérébrales activées par un apprentissage, sont réactivées. De fait, le cerveau endormi révise et travaille sur les informations qu’il vient d’apprendre. Il y a donc au cours du sommeil un tri entre l’important et le secondaire, mais aussi l’assimilation finale de nouvelles connaissances.

L’activité physique : 

L’activité physique contribue à améliorer l’accès du glucose (principale source d’énergie) au cerveau. Elle participe au maintien des neurones existants jeunes et « en bonne santé » et à la stimulation de la neurogenèse. 

L’activité physique améliore également la mémoire à long terme et l’attention. Les parties du cerveau sollicitées lors de tâches cognitives comme la lecture ou les maths, par exemple, sont activées. 

Mais la pratique régulière du sport ferait aussi augmenter le volume de l’hippocampe, une zone du cerveau où sont stockées les informations de la mémoire.

La coopération : 

Quand nous interagissons avec les autres, le cerveau est stimulé. L’apprentissage en coopération est précieux dans le développement des habiletés sociales, les sentiments d’autosuffisance et la capacité d’écoute entre autres. 

Ce type d’apprentissage et de tâches est très bénéfique tant qu’elle est réalisée dans une perspective non compétitive et individualiste. Pour cela, il est nécessaire que tous atteignent leurs objectifs et seulement si les autres atteignent le leur également. 

Les recherches à ce sujet, ont démontré que les démarches coopératives sont supérieures à celles qui sont compétitives ou individualistes dans l’apprentissage de nouvelles connaissances. 

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